AUGUST
85 ANS • HISTORIEN • FEAT. DONALD SUTHERLAND
Portrait
La démence l'aurait-elle finalement frappée ? Non, il est un peu jeune pour ça. 85 ans, il a encore de belles décennies devant lui. Il n'est juste pas chez lui. Et, après tout, il l'avait promit à June, qu'il vivrait longtemps pour elle, pour leur rêve de dépasser les 150 ans ensembles. Ca crève le cœur de penser à elle.
Alors son regard fouille la pièce à la recherche d'un malice à distiller dans l'air. Le chaos a toujours eu quelque chose de rassurant pour l'octogénaire. Ca lui donne le sentiment de ne plus être le seul perdu dans la détresse, ça lui fait oublier ses propres peines et la perte de son âme sœur. Et pour compléter le tableau, il se cache derrière cette image de vieux grand-père sympathique ayant toujours un mot gentil pour autrui et baignant dans une certaine naïveté.
Déjà pince-sans-rire et joueur avant que son cœur ne lui soit métaphoriquement arraché, il a pratiquement toute sa vie marché sur le chemin des marginaux et des originaux, ressemblant juste assez à la masse pour ne pas trop dénoter mais tout en marchant à distance du troupeau.
Cela a fait de lui une personnalité forte qui sait ce qu'elle veut et qui construit ses propres désirs et sa propre vie sans même s'inquiéter une seule seconde des regards extérieurs. C'est un sans-gêne qui vie sa vie comme il l'a décidé lui et pas comme on lui dicte de le faire.
Alors son regard fouille la pièce à la recherche d'un malice à distiller dans l'air. Le chaos a toujours eu quelque chose de rassurant pour l'octogénaire. Ca lui donne le sentiment de ne plus être le seul perdu dans la détresse, ça lui fait oublier ses propres peines et la perte de son âme sœur. Et pour compléter le tableau, il se cache derrière cette image de vieux grand-père sympathique ayant toujours un mot gentil pour autrui et baignant dans une certaine naïveté.
Déjà pince-sans-rire et joueur avant que son cœur ne lui soit métaphoriquement arraché, il a pratiquement toute sa vie marché sur le chemin des marginaux et des originaux, ressemblant juste assez à la masse pour ne pas trop dénoter mais tout en marchant à distance du troupeau.
Cela a fait de lui une personnalité forte qui sait ce qu'elle veut et qui construit ses propres désirs et sa propre vie sans même s'inquiéter une seule seconde des regards extérieurs. C'est un sans-gêne qui vie sa vie comme il l'a décidé lui et pas comme on lui dicte de le faire.
Paysage
August a grandit dans une petite campagne perdue loin des villes. Il n'y avait pas grand monde dans le village, pas plus d'une centaine d'individus. Trois rue plus loin vivait une jeune fille du nom de June. Les deux enfants étaient toujours fourrés ensemble. Les années passèrent et le duo resta inséparable.
Ils n'allaient pas dans les mêmes écoles mais cela ne les empêchaient pas de continuer d'explorer les environs et d'aller camper dans leurs cachettes secrète à deux. Avec le temps, les sentiments sont apparu et après ce baiser volé un soir de camping où ils avaient été surprit par la tempête, juste avant qu'August n'aille à leur voiture pour l'approcher du campement, ils ne firent plus qu'un.
Ils passèrent leur vie ensemble. April, leur fille, vit le jour quelques mois avant qu'August ne soit diplômé et ce fut le bonheur de leur vie. Quand Cecil, leur petit fils vit le jour, cela ravit le couple. Mais April n'avait pas les fonds pour s'occuper du garçon et du laisser ses parents s'occuper de lui. Ce fut comme avoir un deuxième enfant pour August et June.
La seule différence, une situation financière plus stable. La vie suivit son court. Cecil finit par quitter le domicile pour aller faire sa vie sous le regard ému et fier de ses grands-parents. Tout allait pour le mieux… jusqu'à ce que le comportement de June ne commence à se faire inquiétant. Convaincue qu'elle allait bien, elle refusa de consulter. Elle se mit de plus en plus en danger, ignorant la maladie psychologique qui la rongeait petit à petit… Jusqu'à ce qu'elle se fasse renverser devant chez eux par un transport public et y perde la vie.
Cecil revint vivre avec son grand-père pour ne pas laisser la solitude le tuer. Mais, malgré tout, les dommages étaient fait. August devint plus amer, moins patient. Tout ce qu'il lui restait de June, c'était Brocoli, ce stupide LaPerm qu'elle avait acheté il y a quelques années de cela parce qu'elle voulait un chat. Alors ce chat devient la perle de ses yeux.
Pour s'occuper lors de ses journées et parce que sa pension n'était pas assez grande à ses yeux, August démarra un petit atelier de drogue dans le sous-sol de sa maison à l'insu de son petit fils et se faisant consommateur très occasionnel de sa propre marchandise. Son commerce n'était pas bien grand mais assez que pour maintenir un train de vie correct sans trop dépendre de Cecil.
Ils n'allaient pas dans les mêmes écoles mais cela ne les empêchaient pas de continuer d'explorer les environs et d'aller camper dans leurs cachettes secrète à deux. Avec le temps, les sentiments sont apparu et après ce baiser volé un soir de camping où ils avaient été surprit par la tempête, juste avant qu'August n'aille à leur voiture pour l'approcher du campement, ils ne firent plus qu'un.
Ils passèrent leur vie ensemble. April, leur fille, vit le jour quelques mois avant qu'August ne soit diplômé et ce fut le bonheur de leur vie. Quand Cecil, leur petit fils vit le jour, cela ravit le couple. Mais April n'avait pas les fonds pour s'occuper du garçon et du laisser ses parents s'occuper de lui. Ce fut comme avoir un deuxième enfant pour August et June.
La seule différence, une situation financière plus stable. La vie suivit son court. Cecil finit par quitter le domicile pour aller faire sa vie sous le regard ému et fier de ses grands-parents. Tout allait pour le mieux… jusqu'à ce que le comportement de June ne commence à se faire inquiétant. Convaincue qu'elle allait bien, elle refusa de consulter. Elle se mit de plus en plus en danger, ignorant la maladie psychologique qui la rongeait petit à petit… Jusqu'à ce qu'elle se fasse renverser devant chez eux par un transport public et y perde la vie.
Cecil revint vivre avec son grand-père pour ne pas laisser la solitude le tuer. Mais, malgré tout, les dommages étaient fait. August devint plus amer, moins patient. Tout ce qu'il lui restait de June, c'était Brocoli, ce stupide LaPerm qu'elle avait acheté il y a quelques années de cela parce qu'elle voulait un chat. Alors ce chat devient la perle de ses yeux.
Pour s'occuper lors de ses journées et parce que sa pension n'était pas assez grande à ses yeux, August démarra un petit atelier de drogue dans le sous-sol de sa maison à l'insu de son petit fils et se faisant consommateur très occasionnel de sa propre marchandise. Son commerce n'était pas bien grand mais assez que pour maintenir un train de vie correct sans trop dépendre de Cecil.