Back to Black
Les volutes d'une cigarette au bout incandescent dont la tige balance d'un côté à l'autre de ses lèvres, puis dans un élan suicidaire étincelant choit une énième fois dans le cendrier d'ivoire qu'elle referme d'un claquement sec. Qu'importe les lits à baldaquin et autres fioritures qui jonchaient l'édifice, Soyeon fait claquer sa langue, agacée, avec l'idée que dormir dans une auberge de jeunesse eut été tout aussi reposant, soupire en rejetant la tête en arrière.
Des histoires, elle en avait entendu à ne plus savoir quoi en faire.
Des histoires, elle en recoupait elle même lorsqu'elle se terrait entre les draps de satin, elle venait les rédiger de la pointe d'un fusain sur les pages de son calepin et c'était ses nuits d'insomnies qui en récoltait les fruits. Les histoires, c'était tout le mystère qui planait dans les airs, c'était le personnel atypique qui chaque jour en arpentait les couloirs, c'était le murmure des conversations et cette étrange atmosphère qui s'installait et pire - tout ce qui n'existait pas et qu'elle s'imaginait. C'était là le puit des ombres sibyllines tapis derrière les lourds rideaux de velours, un nid de chimère qui se bousculaient dans tout ce qui se disait - dans tout ce que l'on supposait. C'était la tête lourde et les paupières abaissé qu'elle s'était échappé, fuyant une chambre excessivement chauffé pour s'aérer, le dos appuyé contre le tronc d'un pommier.
Soyeon.
Tout l'insupportait ce soir, jusqu'au rayon de la lune, cette borgne arrogante qui la narguait de sa face cravaché de crevasse. A croire que ses rayons ne venait taquiner son nez que pour en chasser les bienfaits d'un repos mérité. Soyeon avait toujours été excessive, qu'elle s'ennuie, et elle se mettait en tête de vous déconstruire toute une pièce de Shakespeare. Qu'elle s'enthousiasme et elle traversait tout un océan pour un séjour d'une duré indéterminé dans un vieil hôtel à peine rénové. Qu'un détail lui échappe et ce grain de poussière devenait une idée fermement implanté, une énigme qui se devait d'être résolvait et c'était sans doute plus grave qu'une simple passade. Ici, elle se sentait doucement basculer vers ses vieux travers. Soyeon, voilà des années qu'elle n'avait pas fumé une cigarette. Soyeon, elle en détestait le simple constat.
Ses doigts qui se refermèrent autour d'un énième bâton carmin qu'elle embrasa d'une pression sur son briquet.
La dernière.
Peut être bien.
Des histoires, elle en avait entendu à ne plus savoir quoi en faire.
Des histoires, elle en recoupait elle même lorsqu'elle se terrait entre les draps de satin, elle venait les rédiger de la pointe d'un fusain sur les pages de son calepin et c'était ses nuits d'insomnies qui en récoltait les fruits. Les histoires, c'était tout le mystère qui planait dans les airs, c'était le personnel atypique qui chaque jour en arpentait les couloirs, c'était le murmure des conversations et cette étrange atmosphère qui s'installait et pire - tout ce qui n'existait pas et qu'elle s'imaginait. C'était là le puit des ombres sibyllines tapis derrière les lourds rideaux de velours, un nid de chimère qui se bousculaient dans tout ce qui se disait - dans tout ce que l'on supposait. C'était la tête lourde et les paupières abaissé qu'elle s'était échappé, fuyant une chambre excessivement chauffé pour s'aérer, le dos appuyé contre le tronc d'un pommier.
Soyeon.
Tout l'insupportait ce soir, jusqu'au rayon de la lune, cette borgne arrogante qui la narguait de sa face cravaché de crevasse. A croire que ses rayons ne venait taquiner son nez que pour en chasser les bienfaits d'un repos mérité. Soyeon avait toujours été excessive, qu'elle s'ennuie, et elle se mettait en tête de vous déconstruire toute une pièce de Shakespeare. Qu'elle s'enthousiasme et elle traversait tout un océan pour un séjour d'une duré indéterminé dans un vieil hôtel à peine rénové. Qu'un détail lui échappe et ce grain de poussière devenait une idée fermement implanté, une énigme qui se devait d'être résolvait et c'était sans doute plus grave qu'une simple passade. Ici, elle se sentait doucement basculer vers ses vieux travers. Soyeon, voilà des années qu'elle n'avait pas fumé une cigarette. Soyeon, elle en détestait le simple constat.
Ses doigts qui se refermèrent autour d'un énième bâton carmin qu'elle embrasa d'une pression sur son briquet.
La dernière.
Peut être bien.