Le dos craque, les membres s'étirent.
Tu n'avais toujours pas réussi à secouer l'atmosphère pesante de hier soir de tes épaules.
Tu te frottes les yeux, réfléchit profondément, perdue dans des pensées mi-réalistes mi-scénario dramatique. La main se pose sur la poignée pour refermer la porte derrière toi. Elle grince encore, grogne et peine à se refermer d'un seul coup.
Évidemment tu avais hérité d'une porte mal huilée. Toi, martyr de ce monde cruel.
lmao
Tu regardes pas forcément devant toi quand tes pas parsèment le couloir,
ha ! le coeur qui saute un bond, il t'avait pas vue, tu l'avais vu, putain.
La main sur la poitrine, tu reprends tes esprits en lui jetant un regard un peu trop bitchy.
ah, c'est ... vous. my bad, j'étais perdue dans mes pensées.
prête à te retourner et laisser le grumpy old man derrière toi.
même si il laissait pas ta culotte indifférente, for sure.