Fuck". Elle s'était endormie. Morphée l'avait prise en otage entre quelques rêves bariolés, alourdie ses paupières joliment maquillées pour l’assommer sur un nuage cotonneux. Elle aurait jamais dû s'allonger sur ce lit trop grand, trop confortable, pas alors qu'elle revenait d'une virée à Portland des plus fatigante. Séance shopping pour trouver des belles robes, des trucs respectables comme dirait sa tante. De quoi pas faire tâche auprès des gens qui bouffent de l'argent et des piécettes pour se sustenter. Élite glorieuse à laquelle elle voulait un minimum se mêler. Ça sera pour une prochaine fois. S'ils sont levés, c'est en jogging qu'il devront l’accueillir. L'énergie bouillonne déjà dans les veines. Le genre de truc qui s'anime dés l'aube chez elle. Aux premières lueurs faut qu'elle soit sur ses pétons. Horloge biologique. Elle suit la danse des rayons Pearl. Verre d'eau porté aux lèvres, elle se déshabille, épiderme qu'elle lave, émail qu'elle récure, visage démaquille puis harmonise, cheveux qu'elle hydrate, daigne arranger en une longue natte qui atterrit dans son dos. Elle étire ses muscles, plomb qu'elle doit rendre fluide, docile après cette longue nuit de sommeille. Trop longue si vous voulez son avis. Elle n'avait jamais autant dormi de toute son existence. La journée appartient à ceux qui lève tôt. On l'a élevé avec ce genre de paroles, puis Pearl, elle a jamais aimé resté couchée. L’immobilisme c'est pas pour elle, faut que ça bouge, que ça vibre. Léger coup d’œil à son téléphone après avoir enfilé sa tenue, la dextre sur le verre, une lueur mourante pour seule réponse. L'écran reste obscur incapable de délivrer la moindre information sur le temps qui s'écoule, sur la course de l'astre qu'elle ne peut mesurer qu'à moitié. Elle aurait dû pensé à le charger pendant sa foutue nuitée. Pas grave, elle fera sans, balançant l'objet inutile sur le lit. Elle feras ans musique, sans chronomètre, à l'ancienne. d é c o n e c t é e.
Porte de chambre qu'elle ferme calmement essayant de réveiller personne. Les mirettes se posent sur les autres, les voisines, se demandant qui pourrait vivre de dedans. Qu'elle célébrité pourrait y avoir fait son nid. Là, juste en face, ça doit être une grande personne. C'est ce que hurlent le corps et l'esprit, parce que ça serait si bien, ça serait si simple. Elle détourne son œillade à contre-cœur, se lance dans les escaliers. Reste concentrée Pearl. L'entraînement puis les chimères. Dans cet ordre, pas un autre. De toute façon le corps réclame ses pas, le fait de s'acharner sur le sol, découvrir les arbres et les environs. L'extérieur. C'était beau ici, elle le devinait beau malgré la sensation malaisante qui pinçait sa carne. Mais ça reste qu'une impression Pearl. Un truc dans ta tête. Le rythme de descente s’accélère. Elle est prête a courir dés que ses basket tâteront le dehors.
Choc dans le hall. Collision légère, des épaules qui se croisent, s'embrassent parce que Pearl ne s'intéressait qu'à la porte, au besoin de l'air matinale. Elle l'avait pas vu venir, le minois angélique et ses vagues pour seuls iris. "Oups, pardon" qu'elle s'exclame. "J'étais pressée, je n'ai pas fait attention. Vraiment désolé". Elle s'excuse platement parce qu'il pourrait faire partie de la caste supérieure, des gens qu'elle veut pas froisser. "D'ailleurs, désolée de vous importuner mais est-ce que vous auriez l'heure actuelle et les horraires du petit-dej ? Mon téléphone est déchargée et j'ai pas eu le temps de prendre connaissance du fonctionnement de l’hôtel." Sourire pointue sur les lippes, l’amabilité pour seule arme. Elle pensait qu'avoir été sélectionnée c'était suffisant, tout ce qui comptait. Elle a lu aucune ligne. Juste fait ses bagages pour l'olympe afin de rendre sa place, trouver le nectar et l'ambroisie.
Porte de chambre qu'elle ferme calmement essayant de réveiller personne. Les mirettes se posent sur les autres, les voisines, se demandant qui pourrait vivre de dedans. Qu'elle célébrité pourrait y avoir fait son nid. Là, juste en face, ça doit être une grande personne. C'est ce que hurlent le corps et l'esprit, parce que ça serait si bien, ça serait si simple. Elle détourne son œillade à contre-cœur, se lance dans les escaliers. Reste concentrée Pearl. L'entraînement puis les chimères. Dans cet ordre, pas un autre. De toute façon le corps réclame ses pas, le fait de s'acharner sur le sol, découvrir les arbres et les environs. L'extérieur. C'était beau ici, elle le devinait beau malgré la sensation malaisante qui pinçait sa carne. Mais ça reste qu'une impression Pearl. Un truc dans ta tête. Le rythme de descente s’accélère. Elle est prête a courir dés que ses basket tâteront le dehors.
Choc dans le hall. Collision légère, des épaules qui se croisent, s'embrassent parce que Pearl ne s'intéressait qu'à la porte, au besoin de l'air matinale. Elle l'avait pas vu venir, le minois angélique et ses vagues pour seuls iris. "Oups, pardon" qu'elle s'exclame. "J'étais pressée, je n'ai pas fait attention. Vraiment désolé". Elle s'excuse platement parce qu'il pourrait faire partie de la caste supérieure, des gens qu'elle veut pas froisser. "D'ailleurs, désolée de vous importuner mais est-ce que vous auriez l'heure actuelle et les horraires du petit-dej ? Mon téléphone est déchargée et j'ai pas eu le temps de prendre connaissance du fonctionnement de l’hôtel." Sourire pointue sur les lippes, l’amabilité pour seule arme. Elle pensait qu'avoir été sélectionnée c'était suffisant, tout ce qui comptait. Elle a lu aucune ligne. Juste fait ses bagages pour l'olympe afin de rendre sa place, trouver le nectar et l'ambroisie.
@edan