C'est elle qui l'a. T'en es persuadée puisque c'est les informations qui sont remontées jusqu'à toi. Comme des rumeurs, lentes et insidieuses. Des jours et des jours que tu le cherchais. Que tu galérais au boulot pour pouvoir pénétrer dans les pièces qui t'étais à présent inaccessibles. T'as même été convoquée dans le bureau de Joseph pour ça. Une honte. Un danger. Car qui sait ce que pourrait faire la personne détentrice de ton passepartout si elle avait dans la tête d'aller ouvrir toutes les portes ? En de mauvaises mains, il pouvait s'avérer très dangereux, et si tu l'avais déjà compris par toi-même, Joseph en avait bien évidemment remis une couche. Tu te devais donc de le trouver, coûte que coûte.
Alors ça n'a pas été facile. En plus de faire tes laborieuses journées de travail, tu as aussi du enquêter. Et c'est dans les mains potentielles de @Soyeon au final que tes indices t'ont menée. Cette cliente que tu n'avais que peu vu et à qui tu n'avais jamais adressé la parole. La sale petite voleuse. C'est finalement dans la bibliothèque, après des heures de recherche, que tu croises sa route. Une confrontation sulfureuse où, volcanique et furieuse, tu lui as plus ou moins sauté dessus sans crier gare pour tenter de récupérer de force ton passepartout. Et qui s'est conclue par toi fonçant dans une étagère et Soyeon prenant la fuite avec un échec cuisant de plus à mettre à ton compteur.
Le résultat était donc pas beau à voir. Tu songeais à en parler, d'ailleurs, à Joseph, car si tu voulais à départ que ça reste entre vous, à présent tu sentais bien que la t'échappait. Sauf qu'en rentrant le soir dans la chambre, qu'est-ce que tu y trouves ? Le passepartout. Soyeon devait être prise de remords -ou de peur que tu la dénonces- et te l'avait redonné. Tout est bien qui finit bien, n'est-ce pas ?
C'est muée d'un désir d'explications (et plus ou moins d'excuses) que tu repars, dès le lendemain matin, à la recherche de la cliente, qui tu trouves finalement dans les jardins. « Salut, que tu lances alors que tu la prends au dépourvu entre deux rosiers, J'viens en paix, que t'ajoutes en levant tes deux mains vers le ciel. » Faut dire que votre rencontre de la veille a été beaucoup plus musclée et beaucoup moins diplomatique. Chose que tu veux corriger pour cette fois. « Je te remercie de m'avoir rendue mon passepartout. Comme tu te doutes, il est vital pour mon travail. T'imagines bien qu'une femme de ménage ne pouvant pas rentrer dans les pièces fermées pour faire le ménage, ça ne sert pas à grand chose... Un petit rire sarcastique. Oh purée comme t'es soulagée de l'avoir retrouvé et de pouvoir garder ton job. Enfin bref. » Revenir au cœur du sujet, et faire ce que tu n'aimes pas faire : t'excuser. « Je suis désolée de mon approche de la veille. Ça fait depuis ce week-end que j'ai la pression pour le récupérer, alors quand j'ai su que c'était toi qui l'avais... Disons que j'ai surement été un peu trop brute dans mon approche et j'en suis désolée. » Est-ce que ça suffira pour elle ? Vas savoir. Mais au moins ça a le mérite d'avoir été dit.
Alors ça n'a pas été facile. En plus de faire tes laborieuses journées de travail, tu as aussi du enquêter. Et c'est dans les mains potentielles de @Soyeon au final que tes indices t'ont menée. Cette cliente que tu n'avais que peu vu et à qui tu n'avais jamais adressé la parole. La sale petite voleuse. C'est finalement dans la bibliothèque, après des heures de recherche, que tu croises sa route. Une confrontation sulfureuse où, volcanique et furieuse, tu lui as plus ou moins sauté dessus sans crier gare pour tenter de récupérer de force ton passepartout. Et qui s'est conclue par toi fonçant dans une étagère et Soyeon prenant la fuite avec un échec cuisant de plus à mettre à ton compteur.
Le résultat était donc pas beau à voir. Tu songeais à en parler, d'ailleurs, à Joseph, car si tu voulais à départ que ça reste entre vous, à présent tu sentais bien que la t'échappait. Sauf qu'en rentrant le soir dans la chambre, qu'est-ce que tu y trouves ? Le passepartout. Soyeon devait être prise de remords -ou de peur que tu la dénonces- et te l'avait redonné. Tout est bien qui finit bien, n'est-ce pas ?
C'est muée d'un désir d'explications (et plus ou moins d'excuses) que tu repars, dès le lendemain matin, à la recherche de la cliente, qui tu trouves finalement dans les jardins. « Salut, que tu lances alors que tu la prends au dépourvu entre deux rosiers, J'viens en paix, que t'ajoutes en levant tes deux mains vers le ciel. » Faut dire que votre rencontre de la veille a été beaucoup plus musclée et beaucoup moins diplomatique. Chose que tu veux corriger pour cette fois. « Je te remercie de m'avoir rendue mon passepartout. Comme tu te doutes, il est vital pour mon travail. T'imagines bien qu'une femme de ménage ne pouvant pas rentrer dans les pièces fermées pour faire le ménage, ça ne sert pas à grand chose... Un petit rire sarcastique. Oh purée comme t'es soulagée de l'avoir retrouvé et de pouvoir garder ton job. Enfin bref. » Revenir au cœur du sujet, et faire ce que tu n'aimes pas faire : t'excuser. « Je suis désolée de mon approche de la veille. Ça fait depuis ce week-end que j'ai la pression pour le récupérer, alors quand j'ai su que c'était toi qui l'avais... Disons que j'ai surement été un peu trop brute dans mon approche et j'en suis désolée. » Est-ce que ça suffira pour elle ? Vas savoir. Mais au moins ça a le mérite d'avoir été dit.