Les lèvres qui se crispent et la grimace qui déforme tes traits quand, après avoir retourné ton chariot à ménage maintes et maintes fois, tu es toujours face au même constat : ton passepartout a disparu. Pourtant, t'es pas folle, et t'es persuadée que tu l'as laissé ici. Trop volumineux pour aller dans tes poches, c'est toujours sur ton chariot qu'il se trouve quand tu travailles, et ton chariot, et bien tu ne le quittes jamais. Jusqu'à cette soirée. Jusqu'à ce que tout dérape et que la situation échappe à tout contrôle. Y'a un frisson qui t'hérisse l'échine à cette pensée. À ce souvenir des plus désagréables. Cette soirée où pourtant tout avait si bien commencé : toi en toi de râler qu'après une heure pareille tu te retrouves encore à nettoyer l'escalier. Et puis les lumières qui s'éteignent, les gens qui se mettent à crier, et c'est le début de la fin. De la débandade. Quand t'as entendu les sirènes des voitures t'as fait l'erreur de sortir dehors pour voir ce qu'il se passe. Pour constater qu'elles ont toutes disparues, comme par magie. Enfin, ça t'y crois pas trop, ton rationnalisme à toute épreuve préférant l'hypothèse d'une bande de jeunes de Silent Hill qui joue aux cons et qui est venu jusqu'ici pour foutre le bordel et créer une trouille monstre aux âmes vivants à l'hôtel.
Enfin bref, tout ça pour dire que quand t'es revenue dans l'hôtel et que t'es retournée chercher ton chariot de ménage, c'était pour constater qu'il était vide de ton passepartout. Et t'en es persuadée, les fantômes chapardeurs ça n'existe pas. C'est forcément quelqu'un, et à défaut, pour le moment, d'avoir trouvé le coupable, et bien t'es dans la merde. Parce que comment tu vas pouvoir faire ton travail sans ton passepartout ? Comment ouvrir les portes qui doivent demeurer fermées ?
C'est donc avec une certaine appréhension que dès le lendemain tu campes dans le hall principal, bien décidée à croiser la route de @Joseph pour lui faire part de ton problème. « Joseph ? Tu le hèles alors que sa silhouette se dessine au détour d'une porte, Est-ce que je peux vous parler ? Désir intérieur qu'il refuse, qu'il t'offre une manière de garder le silence encore plus longtemps. »
Enfin bref, tout ça pour dire que quand t'es revenue dans l'hôtel et que t'es retournée chercher ton chariot de ménage, c'était pour constater qu'il était vide de ton passepartout. Et t'en es persuadée, les fantômes chapardeurs ça n'existe pas. C'est forcément quelqu'un, et à défaut, pour le moment, d'avoir trouvé le coupable, et bien t'es dans la merde. Parce que comment tu vas pouvoir faire ton travail sans ton passepartout ? Comment ouvrir les portes qui doivent demeurer fermées ?
C'est donc avec une certaine appréhension que dès le lendemain tu campes dans le hall principal, bien décidée à croiser la route de @Joseph pour lui faire part de ton problème. « Joseph ? Tu le hèles alors que sa silhouette se dessine au détour d'une porte, Est-ce que je peux vous parler ? Désir intérieur qu'il refuse, qu'il t'offre une manière de garder le silence encore plus longtemps. »